Cet article risque d'être long : émotions !
J'ai envie de commencer par "un réveil presque comme les autres" sauf que, m'étant couché encore un peu tard pour alimenter le blog, Valérie, Rémi et Juliette sont déjà partis alors que je dors encore. Je me lève et les trouve en train de déguster ... si, si ... des croissants et pains au chocolat commandés la veille par Rafael ! Vous ne me croyez pas ? Ben si ! A deux pas d'ici une belge confectionne quelques spécialités européennes et c'est un truc de dingue encore ; je crois que c'est la première fois qu'on mange des viennoiseries aussi bonnes. Pure vérité, je vous fais grâce des détails.
J'ai envie de commencer par "un réveil presque comme les autres" sauf que, m'étant couché encore un peu tard pour alimenter le blog, Valérie, Rémi et Juliette sont déjà partis alors que je dors encore. Je me lève et les trouve en train de déguster ... si, si ... des croissants et pains au chocolat commandés la veille par Rafael ! Vous ne me croyez pas ? Ben si ! A deux pas d'ici une belge confectionne quelques spécialités européennes et c'est un truc de dingue encore ; je crois que c'est la première fois qu'on mange des viennoiseries aussi bonnes. Pure vérité, je vous fais grâce des détails.
Après les formalités habituelles du matin (dont The Black Bird qui nous a rendu visite et que Rémi a réussi à prendre en photo) nous partons faire une marche à la rencontre de Diana. Elle doit nous rapporter des provisions. Le super-marché est sur sa route mais nous voulons l'aider parce que les sacs risquent d'être lourds. Nous ne la voyons pas alors je propose d'aller jusqu'au Blue Lagoon. Non pas pour retourner faire un tour en bateau mais j'ai une idée en tête. Mardi, je n'ai pas pu taper la discut' avec les locaux qui s'y trouvent ; certains sont là pour accueillir les touristes (promenades, ventes ...), d'autres sont pêcheurs sur des petites embarcations. Après le "Hi" habituel, je me dirige tranquillement vers eux avec le sourire. Je sais comment aborder la conversation ; mardi Rafael m'a dit que les pêcheurs ont perdu l'un d'entre eux et qu'il était coutumier de faire un don allant à la famille notamment pour aider aux frais d'obsèques. J'avais donné quelque chose. Alors, je les ai interrogés sur la fête qu'ils avaient faite en son honneur. Ne soyez pas choqués, j'ai bien dit fête. Ici, pour des funérailles, on danse, on chante, on fume ... on fait la fête ... Et là, trois d'entre eux se lèvent et j'ai 3 portables sous les yeux. L'un me montre une photo, l'autre une vidéo où on voit une centaine de personnes dansant, écoutant du reggae autour d'autres gars qui creusent la tombe et montent un caveau en parpaings. Le troisième, en riant, me prouve qu'ils dansent ; la photo est plutôt subjective ; un couple dansent façon "Lambada" chaude, chaude, chaude. C'est aussi ça la Jamaïque !
Et là, la conversation que j'espérais démarre ; c'est énorme!!! Une partie de mon rêve se réalise encore. C'est ce que Rafael m'avait dit. Tu souris, tu parles aux Jamaïcains, tu t'intéresses à eux et tu y passes des heures. Si en plus, ils comprennent que tu connais un peu leur culture, alors !!! C'est ce qui s'est passé. Cela a dû durer une heure. Presque tout y est passé : les funérailles, l'Etat, les taxes, le football, l'argent, le tourisme, la pauvreté, différentes couleurs de peau mais le même sang dans les veines, la musique, les rastas, le patois ... le tout en comparant à l'Europe. Il faut que ça marche dans les deux sens et ne pas faire du voyeurisme. J'avais envie de rester avec eux mais il nous fallait rentrer. Après plusieurs "Nice to meet you", ils se sont tous levés avec respect pour nous saluer en checkant "Peace, Love, Respect" avec nous tous. Je vous apprendrai ! J'en suis reparti complètement retourné (je ne vous fais pas de dessin).
Au retour, magie ... nous retrouvons Diana et pouvons finalement l'aider pour porter les paquets jusqu'au logement.
Après un bon repas, nous sommes allés avec Rafael et William passer l'après-midi à "Frenchman's cove" ; cherchez sur Internet et ... savourez ! Un accès payant, un peu cher mais ... oui, plein la vue. L'accès est un enchaînement de décors de rêve, mais cette baie ("cove") ... cette mer, cette plage, ses alentours ... Il faudrait utiliser des dizaines, des centaines de termes pour décrire cet endroit, les sensations, les émotions qui s'en dégagent ;-). Allez, photos !
Sur le chemin on en prend plein la vue ; on peut prendre des clichés en permanence (photo de gauche).
A droite, cette plage de rêve au sable blanc
Finalement nous finirons la soirée avec Rafael et William au bar de l'hôtel devant des plats traditionnels jamaïcains et des boissons locales rafraîchissantes (Ting, Ginger Beer et Rhum punch ...). Rafael continuera à alimenter notre curiosité en nous racontant ... la Jamaïque ... et comment pourrait s'organiser notre prochaine semaine à RafJam au-dessus de Kingston.
Petit pincement au cœur ce soir ! Plus qu'un jour à Goblin Hill car nous allons bientôt devoir partir. Samedi matin, nous lui disons au revoir ; nous quittons la mer pour la montagne.
Cure de désintox ... impossible ! Trop difficile à gérer !
Vous confirmez, l'article a été long ...
Et là, la conversation que j'espérais démarre ; c'est énorme!!! Une partie de mon rêve se réalise encore. C'est ce que Rafael m'avait dit. Tu souris, tu parles aux Jamaïcains, tu t'intéresses à eux et tu y passes des heures. Si en plus, ils comprennent que tu connais un peu leur culture, alors !!! C'est ce qui s'est passé. Cela a dû durer une heure. Presque tout y est passé : les funérailles, l'Etat, les taxes, le football, l'argent, le tourisme, la pauvreté, différentes couleurs de peau mais le même sang dans les veines, la musique, les rastas, le patois ... le tout en comparant à l'Europe. Il faut que ça marche dans les deux sens et ne pas faire du voyeurisme. J'avais envie de rester avec eux mais il nous fallait rentrer. Après plusieurs "Nice to meet you", ils se sont tous levés avec respect pour nous saluer en checkant "Peace, Love, Respect" avec nous tous. Je vous apprendrai ! J'en suis reparti complètement retourné (je ne vous fais pas de dessin).
Au retour, magie ... nous retrouvons Diana et pouvons finalement l'aider pour porter les paquets jusqu'au logement.
Après un bon repas, nous sommes allés avec Rafael et William passer l'après-midi à "Frenchman's cove" ; cherchez sur Internet et ... savourez ! Un accès payant, un peu cher mais ... oui, plein la vue. L'accès est un enchaînement de décors de rêve, mais cette baie ("cove") ... cette mer, cette plage, ses alentours ... Il faudrait utiliser des dizaines, des centaines de termes pour décrire cet endroit, les sensations, les émotions qui s'en dégagent ;-). Allez, photos !
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| Sur le chemin (l'accès) |
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| Frenchman's cove |
Sur le chemin on en prend plein la vue ; on peut prendre des clichés en permanence (photo de gauche).
A droite, cette plage de rêve au sable blanc
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| La rivière d'eau douce se jette dans la baie |
Petit pincement au cœur ce soir ! Plus qu'un jour à Goblin Hill car nous allons bientôt devoir partir. Samedi matin, nous lui disons au revoir ; nous quittons la mer pour la montagne.
Cure de désintox ... impossible ! Trop difficile à gérer !
Vous confirmez, l'article a été long ...
